EconomieEn Continu

Voici l’état de santé de l’économie marocaine

L’arrêté des comptes nationaux de l’année 2017 fait ressortir une croissance de l’économie nationale de 4,1% au lieu de 1,1% en 2016, soutenue particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole, indique le HCP dans un communiqué. Elle a été tirée par la consommation finale des ménages et la demande extérieure dans le contexte d’une inflation maîtrisée et d’un allégement du besoin de financement de l’économie nationale.

Une croissance économique soutenue par l’activité agricole

Le taux de la croissance de l’économie nationale s’est établi à 4,1% en 2017  au lieu de 1,1% en 2016, sous les effets conjugués de la forte hausse de 15,4% en volume de la valeur ajoutée du secteur agricole (non compris la pêche) contre une baisse de 13,7% en 2016 ;
et de l’augmentation de 2,7% de la valeur ajoutée des activités non agricoles au lieu de 2,2% une année plus tôt.

Compte tenu de l’accroissement en volume de 2,8%, après 8,8% une année auparavant, des impôts -nets des subventions- sur les produits, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) hors agriculture s’est établi à 2,7% en 2017 après 3,1% en 2016.

Aux prix courants, le PIB a connu une augmentation de 4,9% en 2017 au lieu de 2,6% une année auparavant, dégageant ainsi une hausse du niveau général des prix de 0,8% au lieu de 1,5%.

Une demande intérieure en ralentissement 

La demande intérieure a augmenté de 3,3% en 2017 contre 5,1% en 2016 sous l’effet, en particulier, d’un relatif ralentissement des dépenses de consommation des ménages, conjugué à une baisse de l’investissement.

Les dépenses de consommation finale des ménages ont ainsi connu une augmentation de 3,5% au lieu de 3,7% en 2016 contribuant de 2 points à la croissance au lieu de 2,1 points, la consommation finale des administrations publiques, s’étant, de son côté, maintenue à son rythme de croissance de 1,5% apportant 0,3 point à la croissance.

La formation brute du capital fixe, deuxième composante de la demande intérieure, a, en revanche, connu une  baisse de 0,8% après une hausse de 8,7% en 2016 portant sa  contribution à la croissance à (-0,2) point au lieu de 2,5 points.

Dans ces conditions, la contribution de la demande intérieure à la croissance du PIB est passée de 5,4 points en 2016 à 3,6 points en 2017.

Nette amélioration du solde des échanges extérieurs 

Les échanges extérieurs nets des biens et services ont dégagé une contribution à la croissance de l’ordre de 0,5 point en 2017 au lieu d’une contribution négative de (-4.3) points une année auparavant. Les exportations ont augmenté de 10,9% au lieu de 5,5% et les importations de 7,4% au lieu de 14,7%.

Allégement  du besoin de financement 

Avec une augmentation de 4,9% du PIB en valeur en 2017 et un accroissement de 1% des revenus nets en provenance du reste du monde, le revenu national brut disponible a connu une augmentation de 4,7% contre 3% en 2016 pour se situer à 1125 milliards  de DH en 2017.
L’amélioration de 3,9% de la consommation finale nationale, de son côté, a porté  l’épargne nationale  brute à 28,9% du PIB.

L’investissement brut (FBCF et variation de stocks) a maintenu son ratio à 32,6% du PIB, financé, à hauteur de 88,6% par l’épargne nationale brute contre 86,9% en 2016. Le besoin de financement de l’économie nationale s’est ainsi allégé par rapport à l’année 2016 passant de 4,3% du PIB à 3,7%.


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