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Maroc: le gouvernement au bord de l’implosion à cause du boycott

La campagne de boycott de plusieurs produits de consommation a mis le Lampeparti de la dans de mauvais drapsa . Selon Assabah, les dirigeants du parti du chef de gouvernement sont partagés à ce sujet et leurs sorties médiatiques n’écartent pas le risque d’implosion.

Le ministre des Affaires générales et de de la gouvernance, Lahcen Daoudi, qui a déjà provoqué la colère des Marocains en défendant les entreprises visées par le boycott, n’a pas échappé aux critiques. Au micro de Médi1 TV, il a tenté tant bien que mal de se réconcilier avec les consommateurs, lui qui a toujours été contre le boycott. Il a aussi déclaré «qu’il n’était pas l’avocat de Centrale Danone».

Le secrétariat général du PJD, pour sa part, a exigé de mettre fin à la rente de monopole et à protéger la stabilité de l’économie nationale, défendant également le pouvoir d’achat des consommateurs.

En revanche, plusieurs dirigeants ont exprimé leur soutien à la campagne de boycott et critiqué les positions du gouvernement qui avait choisi le silence au début, croyant que c’était un nuage d’été qui allait vite se dissiper.

De son côté, le chef de gouvernement, Saâdeddine El Othmani, qui a longtemps gardé le silence avant de se prononcer, souhaite rester dans la neutralité. Il avait récemment affirmé que le gouvernement comprend les préoccupations des boycotteurs et assuré que les critiques qui lui ont été adressées étaient justifiées. Et d’ajouter que le gouvernement et les internautes partagent les mêmes soucis, ceux de la lutte contre l’économie de rente et la corruption.

Il avait tout de même chargé le ministre chargé des droits de l’Homme Mustapha Ramid, de hausser le ton envers les députés du PJD à cause de leurs publications sur les réseaux sociaux, critiquant la position du gouvernement par rapport à la campagne de boycott.

Lors d’ une réunion, Ramid leur avait affirmé que le PJD est ciblé de l’extérieur, soulignant que le parti a besoin, aujourd’hui, du soutien de tous ses dirigeants «pour faire face aux ennemis».
Une chose est sûre! Le gouvernement s’enlise et la problématique du boycott risque de faire sauter un fusible.

Noura Mounib

 


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