Dans la peau d’un SDF à Casablanca (photos)
On les croise un peu partout dans les rues de Casablanca. Le Site info vous propose les témoignages de plusieurs sans-abri aux profils parfois surprenants.
«Je m’appelle Mohamed. J’ai 65 ans. Je suis père de deux enfants, Andrea et Nina. J’ai vécu 21 ans en Italie. J’étais membre de la mafia sicilienne, avant de tout quitter en 2006 suite à l’arrestation de Bernardo Provenzano le 11 avril 2006. Les membres de ma famille m’ont dénigré, car ils n’ont ni accepté ni compris le fait que je sois revenu au pays les mains vides. Si seulement ils connaissaient mon vécu…»
«Bonjour. Je m’appelle Adil. J’ai 14 ans. Je vivais à Mohammédia avant d’être sans domicile fixe ici à Casablanca. Ce mode de vie ne me convient pas, mais je préfère vagabonder dans la rue que d’être toujours battu par un beau-père ivrogne.»
«Bonjour. Je m’appelle Amine. J’ai 17 ans. Je suis originaire de Béni Mellal. Après la mort de mes parents, je me suis retrouvé chez un oncle, célibataire à l’époque. Deux ans après la mort de mes parents, il m’a mis à la porte suite à la demande insistante de sa «sorcière» de femme.»
«Bonjour… Je m’appelle Azzedine. J’ai 15 ans. J’habitais à Sidi Othman. Après le décès de mon père, j’ai quitté la maison familiale, il y a environ un an, à cause de ma belle-mère qui me considérait comme un esclave. Elle me battait tout les jours, et m’obligeait à faire toutes les tâches ménagères pendant qu’elle et ses filles regardaient la télé.»