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Maroc: drôle de requête pour l’enseignant-agresseur de Khouribga

La vidéo montrant un enseignant en train de s’acharner physiquement sur l’une de ses élèves, dans un collège de la ville de Khouribga, est devenue virale. Et ce qui devait arriver, arriva! Après l’indignation et la condamnation généralisées et unanimes des internautes, le mis en cause a été arrêté et incarcéré. Il doit répondre devant la justice des coups d’une violence inouïe assénés à sa victime, châtiment corporel qu’aucun mobile ne saurait pardonner. N’est-ce pas? Pourtant…
Pourtant, fait inimaginable, insensé, incroyable mais tristement vrai, l’enseignant a trouvé des « avocats » qui osent défendre.une « cause » inique!Il s’agit d’une certaine Coordination nationale de l’enseignement au Maroc, qui a exprimé sa solidarité agissante avec l’enseignant, demande sa relaxe et souhaite que le ministère de l’Education nationale interdise les téléphones portables au sein des établissements scolaires.
Pour elle, le professeur « a été victime d’un piège ourdi par sa classe qui lui avait fait perdre le contrôle de ses nerfs à cause des provocations de l’une de ses élèves en plein cours ». Et le communiqué, dont Le Site info détient copie, de cette nébuleuse syndicale, méconnue, voire inconnue de centaines d’enseignants marocains, demande la libération de l’agresseur. De même qu’il y est demandé au ministère de tutelle d’exiger des directeurs d’établissements scolaires l’application stricte des règlements intérieurs.
Les auteurs du communiqué écrivent aussi refuser tout comportement « nuisant à la réputation et à la dignité des enseignants, à l’école marocaine et, en général, à leur rôle pédagogique et éducationnel ». Ladite coordination alerte également le ministère de l’Education nationale auquel elle porte la responsabilité sur l’état des lieux déplorable que connaît le secteur de l’enseignement dans nos murs. Enfin, il est demandé l’annulation de la circulaire ministérielle 14/867 du 17 octobre 2014, concernant les mesures disciplinaires prises par les conseils de classes.
A noter, selon des sources locales, que le déchaînement sauvage de l’enseignant a été causé par des morceaux de craie jetés par certains élèves sur lui pendant qu’il était au tableau. Le professeur, croit-on savoir, s’était vite retourné pour voir, en premier, cette élève parmi les coupables des jets de crie. La suite est ce « tabassage » dont la vidéo a enflammé la Toile. Les suites de cette affaire, elles, sont impatiemment attendues par l’opinion publique!
Larbi Alaoui


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