À Tata, on fait appel à des médecins sénégalais et chinois
A défaut de médecins marocains désireux d’exercer dans la province de Tata, les responsables se tournent vers le Sénégal et la Chine.
Le vice-président du Conseil provincial de Tata, Khali Nouhi, a surpris tout le monde en déclarant que les médecins marocains refusent d’exercer dans cette région à cause des dures conditions climatiques, notamment pendant la période de l’été.
C’est pour cette raison que les responsables font appel à des médecins sénégalais pour combler le déficit en ressources humaines et offrir à la population des services médicaux de base.
Khalil Nouhi, également président d’une association qui a pignon sur rue à Tata, indique que lors des deux années précédentes, la province a été obligée de signer des contrats, par le biais du ministère de la santé, avec des médecins chinois, puisque pour les 18 postes vacants, seuls deux médecins marocains ont accepté de venir travailler dans cette province.
En outre, il a signalé que le déficit atteignait 90% et que 19 communes ne disposent pas de médecin. Devant cette situation, les responsables ont exhorté le ministre Hussein El Ouardi à encourager les médecins à exercer à Tata, notamment en leur octroyant des motivations matérielles substantielles.
M.D.