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Condamnation de Bernani: le procureur du roi met les choses au clair

Ce mardi, Afaf Bernani, une « plaignante » du journaliste Taoufik Bouachrine, a été condamnée par le tribunal de première instance de Casablanca à six mois de prison ferme et à une peine d’amende de 1000 dirhams. Elle était poursuivie pour « diffamation de la PJ » et « fausse déclaration ».

En réaction à un article paru dans un média électronique, affirmant que Bernani a été jugée sans avoir été entendue, le procureur du roi près le tribunal de première instance de Casablanca a tenu à remettre les choses au clair.

Dans un communiqué, dont Le Site info détient copie, ce dernier a catégoriquement démenti ces allégations précisant que le tribunal n’a à aucun moment refusé d’entendre l’accusée, ce qui est confirmé dans les procès-verbaux des audiences. Et d’ajouter que celle-ci a bénéficié de toutes les garanties conférées par la loi.

Le procureur a par ailleurs rappelé que l’intéressée a assisté, avec son avocat Me Mohamed Ziane, à la première audience de son procès le 3 avril 2018, à l’issue de laquelle elle a été tenue au courant du report de son procès au 17 avril du même mois, avant sa condamnation ce mardi 24 avril à six mois de prison ferme.

Pour rappel, une enquête judiciaire à l’encontre de Afaf Bernani, dont le nom a été cité dans le PV de l’affaire Bouachrine, avait été ouverte par le Parquet général. Cette dernière avait en effet accusé un officier de la BNPJ d’avoir déformé son témoignage à l’issue de son audition et a porté plainte contre lui.

Lors d’une conférence de presse, le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca avait annoncé qu’elle allait être poursuivie pour fausse déposition. Il avait diffusé, en présence des journalistes, une vidéo de Bernani où elle accuse clairement Bouachrine de viol, avant de confirmer ses déclarations en signant les documents de la police judiciaire.

Pour rappel, Taoufik Bouachrine est poursuivi pour plusieurs graves chefs d’accusation, dont: traite d’êtres humains, abus de faiblesse, viol ou encore harcèlement sexuel. Les actes qui lui sont reprochés auraient été commis à l’encontre de plusieurs plaignantes.

S.L.


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