La DGSN réagit à un post Facebook d’une « plaignante » de Bouachrine
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti « de la manière la plus catégorique » les allégations proférées contre ses fonctionnaires par « la dénommée Amal Houari ». En effet, dans un post publié sur son compte Facebook, cette dernière a prétendu que des éléments de la police en civil ont mené des investigations au sujet de la réputation de son époux au sein de l’immeuble où elle réside.
Dans une mise au point publiée mardi soir, la DGSN a tenu à souligner qu’il ne s’agissait pas « d’investigations au sujet de la réputation de l’époux ou de tout autre membre de la famille de l’intéressée », mais « d’une simple procédure de remise à l’intéressée et à trois autres femmes, de documents judiciaires émanant du parquet près la Cour d’appel de Casablanca ».
Et d’ajouter qu’il était « simplement question de l’application d’ordonnances judiciaires ». « Les interventions des éléments de la police sont réglementées par la loi, encadrées administrativement et soumises à plusieurs niveaux de contrôle et ont pour finalité principale servir le citoyen, garantir sa sécurité et protéger ses biens », note enfin la DGSN.
Rappelons qu’Amal Houari, dont le nom avait été cité dans la liste des plaignantes de Taoufik Bouachrine, avait démenti avoir porté plainte contre le journaliste. « Il ne m’a pas violé. On n’a jamais entretenu une quelconque relation sexuelle ou amoureuse. Je n’ai pas porté plainte contre lui et je ne sais d’où vient toute cette histoire », avait écrit la jeune femme sur son compte Facebook.
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S.L.