Centrafrique: les Casques bleus marocains libèrent quinze otages
Les Casques bleus marocains opérant dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (Minusca), ont mené avec succès, début avril courant dans le village de Koumbou (Est), une opération de libération de quinze otages des mains d’un groupe armé présumé être de la rébellion ougandaise, indique une source militaire.
Dans une action qualifiée d’”opération musclée” par la presse locale, une patrouille conjointe de casques bleus des Forces Armées Royales et des Forces Armées Centrafricains (FACA) a mené avec succès, le 1er avril courant, une opération de libération d’otages des mains d’un groupe armé présumé être de la rébellion ougandaise dite “Armée de Résistance du Seigneur” (LRA: Lord Resistance Army), ajoute la même source.
La prise d’otages avait eu lieu dans la matinée du 31 mars, dans le village de Koumbou près de la ville d’Obo, à l’Est de la Centrafrique, souligne la même source, précisant que quinze personnes ont été kidnappées et conduites dans la brousse par les présumés éléments de la LRA.
Alertés par un homme qui a réussi à s’échapper lors de l’attaque dudit village, des éléments du contingent marocain et des FACA ont décidé conjointement de se lancer à leur poursuite. Ils ont pu, après un échange de coups de feu avec les assaillants, libérer les quinze otages et les ramener sains et saufs dans leur village.
Cette opération a été annoncée par le ministre porte-parole du gouvernement centrafricain, Ange Maxime Kazagui, dans une conférence de presse organisée, le 2 avril dans la capitale Bangui, conjointement avec la Minusca, rappelle la même source.
Le ministre porte-parole du gouvernement centrafricain, qui a salué le bon déroulement de cette opération, a déclaré que “les ex otages se portent bien et que les forces conjointes sont restées déterminées dans leur mission”.
Souvent déployés dans des régions à haut risque, les Casques bleus du contingent marocain de la Minusca se sont désormais forgés une réputation qui n’est plus à faire, tant au sein de la Mission qu’auprès des autorités gouvernementales du pays hôte.