Immobilier: des mesures d’urgence pour relancer le secteur
Depuis 2011, le secteur de l’immobilier n’est pas au mieux de sa forme. « D’un côté, la demande est atone et, de l’autre, l’offre actuelle et future n’est pas suffisante », analyse La Vie éco de cette semaine.
En effet, chaque année, 180.000 ménages additionnels expriment un besoin de logement, alors qu’à fin 2015, plus de 1,5 millions de ménages cherchaient un logement.
Face à cette situation, la Fédération nationale de la promotion immobilière (FNPI) a fait des propositions au ministère de l’Habitat. La Vie éco parle de véritable « mesures d’urgence » et d’accompagnement à caractère administratif.
Parmi ces mesures, l’hebdomadaire parle de la création d’un statut pour faire distinguer le professionnel de l’occasionnel. La FNPI propose également d’augmenter la densité ou la verticalité de produit pour les logements en faveur de la classe moyenne. « Alors que le protocole d’accord visait la création de 20.000 logements à l’horizon 2016, à peine 310 unités ont été achevées et sont dans l’attente de certificat de conformité », peut-on lire.
Autre mesure: reconvertir le stock d’invendus dans le logement à faible VIT en unités conventionnées pour le logement social. La FNPI parle d’une approche par zoning à privilégier pour le logement rural, d’un fonds de garantie dédié pour dynamiser le locatif et veut resserrer les d’octroi des autorisations de construire.
Des mesures qui seraient « sans effet » si l’Etat ne joue pas son rôle dans la mobilisation du foncier public, sachant que la demande annuelle sur le foncier urbain est estimée à pus de 4000 hectares, note l’hebdomadaire économique.
La Vie éco consacre enfin un encadré sur « le boulet de la taxe sur les terrains non bâtis » qui continue d' »irriter les promoteurs ». Une taxe qui peut se chiffrer en millions de DH et pénalise ceux qui constituent une réserve foncière au cours de leur activité.
S.L.