Visas Schengen: des mesures plus souples, le Maroc concerné
Dimítris Avramópoulos, commissaire pour la migration, les affaires intérieures et la citoyenneté, vient de proposer de nouvelles mesures pour l’obtention du visa Schengen.
Il s’agit de nouvelles procédures et de modifications qui tendent à « moderniser et à alléger les règles communes de l’UE en matière de visas », souligne un communiqué de la Commission européenne, parvenu à Le Site info.
Ces mesures concernent la délivrance des visas, aussi bien des étrangers que des ressortissants de l’Union européenne. Le Maroc est donc concerné. Ceci, afin de promouvoir davantage le tourisme, le commerce, ainsi que les affaires, mais tout en luttant contre la migration clandestine et en veillant à la sécurité dans les pays concernés.
Dans ce cadre, le commissaire européen pour la migration, les affaires intérieures et la citoyenneté a rappelé que « chaque année, des millions de voyageurs se rendent dans l’Union et contribuent à dynamiser le secteur des voyages et du tourisme ». Et Dimitris Avrampoulos d’ajouter que grâce aux réformes proposées, il sera plus aisé et plus rapide, pour les touristes en règle, d’obtenir un visa.
En contrepartie, a-t-il averti, « le renforcement des règles de sécurité » fera en sorte de repérer les voyageurs qui ne sont pas en règle et les empêchera « d’aller plus loin ».
La première modification concerne le délai imparti pour connaître la décision sur la demande de visa qui sera écourtée de 5 jours (10 au lieu de 15 actuellement). Le dépôt de la demande, lui, pourra se faire 6 mois avant la date prévue du voyage (au lieu de 3) et la demande pourra être remplie et paraphée par voie électronique. Quant à la validité des « visas à entrées multiples », elle passe d’une année à cinq pour « les voyageurs réguliers de confiance ». Les « visas de court séjour », eux, seront d’une durée maximum de 7 jours et uniquement dans le pays qui les a délivrés.
Enfin, la Commission européenne a pensé à des ressources pécuniaires supplémentaires dans le but d’amortir les divers frais, dont les coûts de traitement des demandes de visa, la maintien « d’un personnel consulaire en nombre suffisant dans le monde entier » et la modernisation du matériel informatique et des logiciels.
Et pour ce faire, les demandeurs de visas Schengex se devront de mettre un peu plus la main à la poche, « une hausse modérée », tempère le communiqué de presse de la Commission européenne. Ainsi, les droits de visa, qui n’ont pas bougé depuis douze ans, augmenteront de 20 euros et passeront de 60 à 80 euros.
Larbi Alaoui