L’auteur de « Sahih Al Boukhari, fin d’une légende » s’insurge contre l’interdiction de son ouvrage
Rachid Aylal, chercheur en patrimoine religieux, s’insurge contre la décision d’interdire la parution de son ouvrage « Sahih Al Boukhari, fin d’une légende ». Laquelle décision du tribunal de première instance de Marrakech a été prise en novembre dernier et concernant la saisie des exemplaires dudit ouvrage.
L’auteur, dans une déclaration à Le Site info, exprime son incompréhension à propos de cette interdiction. Il se dit surpris par celle-ci qui n’a pas lieu d’être, en arguant que l’ancien wali n’avait aucune prérogative de la prendre, sachant que le ministère de l’Intérieur n’avait pas, non plus, l’autorité de le faire.
Et Rachid Aylal de renchérir que seul le ministère des Habous et des affaires islamiques et le Conseil des oulémas avaient cette latitude. Concernant le prétendu fait que l’ouvrage « égratigne la sécurité spirituelle des citoyens », le chercheur rétorque que des écrits blasphématoires sur l’Etre divin n’ont pas été interdits, eux. De même qu’il a pointé les ordonnances juridiques sur lesquelles s’est appuyée la partie ayant décidé l’interdiction de « Sahih Al Boukhat, fin d’une légende ». Surtout, argue-t-il encore, qu’il n’a reçu aucun jugement, jusqu’à l’heure actuelle, ni nulle convocation de la part du tribunal de première instance de la ville ocre.
D’un autre côté, Rachid Aylal a tenu à préciser que la saisie d’exemplaires de son ouvrage polémique s’était uniquement limitée à la librairie Afaq, sise quartier Al Wahda 4, à Marrakech. Ceci, alors que « Sahih Al Boukhari, fin d’une légende » est disponible partout, dans toutes les villes du Royaume, s’étonne-t-il!
Larbi Alaoui