Marrakech, cité du renouveau permanent: de nouvelles têtes risquent de tomber
Le séisme politique risque encore de faire des dégâts au sein de responsables qui ont failli, peu ou prou, à leurs missions. Et à Marrakech, après le limogeage de Abdelfettah Lebjioui, d’autres responsables sont dans le collimateur.
Le projet pharaonique, « Marrakech, cité du renouveau permanent », au budget de 630 milliards de centimes et qui a déjà fait tomber le wali de la Région Marrakech-Safi, constitue une épée de Damoclès pour d’autres responsables, rapporte le quotidien Assabah de ce week-end des 30 et 31 décembre.
Les associations de la société civile , impliquées dans la protection des deniers publics, et des ONG oeuvrant dans la défense des droits de l’Homme sont entrées en lice afin d’exiger une enquête concernant tous les projets de développement en chantier. Elles demandent également que la reddition des comptes pour ceux qui assument une responsabilité responsabilité publique ne soit plus lettre morte et soit appliquée pour tous.
Dans ce cadre, l’Association marocaine des droits humains, antenne de la Menara, a adressé un courrier à Driss Jettou, président de la Cour des comptes, afin que celle-ci enquête sur les dysfonctionnements et retards ayant entaché l’avancement des travaux du grand projet « Marrakech, cité du renouveau permanent ».
Et à l’instar des conséquences du projet « Al Hoceima, phare de la Méditerranée », le journal prédit que des ministres et autres responsables seront sûrement limogés ou sévèrement sanctionnés pour faillite de leurs missions concernant le projet marrakchi.
Larbi Alaoui