Soufiane Al Bahri, le chargé de com « non officiel » du roi
Qui ne connaît pas Soufiane Al Bahri et sa page Facebook dédiée au roi Mohammed VI ? Cette page rencontre un énorme succès : 3,5 millions de fans y sont abonnés.
Ce qui rend cette page particulière, c’est la décontraction du roi durant ses déplacements sur les photos. Des images que les Marocains ne sont pas habitués à voir, compte tenu des officielles et protocolaires diffusées sur les chaînes de télévision et dans les journaux.
Dans un entretien accordé à CNN, Soufiane, jeune Marocain de 25 ans, transformé en chargé de com’ digitale « non officiel » de Mohammed VI, raconte que son amour pour le roi est né de celui que sa famille a toujours porté à la dynastie alaouite, surtout sa mère qui suivait avec beaucoup d’intérêt les discours de feu Hassan II, avant de ne pas rater ceux de Mohammed VI.
Il ajoute que depuis le début du règne de Mohammed VI «beaucoup de choses ont changé, à tous les niveaux. Personne ne peut nier son humilité que même les étrangers attestent».
Concernant les critiques que son amour du roi suscite, à cause notamment des problèmes économiques et politiques que connaît le Maroc, Soufiane répond qu’une seule main ne peut pas applaudir.
« Plusieurs lobbies au sein du pays vont à l’encontre de la volonté royale puisque l’évolution du royaume n’est pas dans leur intérêt ». Il précise aussi que « le règne de Mohammed VI a connu la réalisation de plusieurs grands projets ».
Au sujet des photos publiées sur sa page, il déclare: « Je reçois les photos par email ou sur Facebook de la part de Marocains qui ont eu l’honneur de se faire prendre en photo avec le roi. Je possède les droits de publication de l’ensemble des photos publiées puisque j’ai l’accord de leurs propriétaires. Je n’ai jamais volé de photos publiées sur d’autres comptes Facebook ».
Enfin, ce jeune fan, qui n’a toujours pas eu la chance de rencontrer personnellement Mohammed VI, ne cache pas son envie que sa page devienne la page officielle du roi et qu’il puisse coordonner sa gestion avec le cabinet royal.
Mehdi Demni