Taza: un président de commune provoque une catastrophe écologique
Le président de la commune rurale d’Oulad Zbair, aux environs de Taza, a causé une véritable catastrophe environnementale. Ceci, en déversant les eaux usées et très polluantes de la presse à huile (matériel oléicole) lui appartenant, dans l’Oued Inaoun, affluent du Sebou, rapporte le quotidien Al Massae.
Ces eaux usées sont fortement chargées en matière organique et affectent dangereusement les rivières où on les déverse. Conscients des dangers et risque, et en souffrant déjà énormément, les tribus Ghiyata et Branass ont sonné l’alerte et ont dénoncé cette pollution qui a donné une couleur noire aux eaux de l’Oued Inaoun et une forte odeur insupportable et nauséabonde.
Cette catastrophe aurait eu des répercussions gravissimes sur les populations des deux tribus: maladies, arrêt des modestes activités agricoles, bétail assoiffé… Une crise sans précédent, même en des temps de fortes canicules, affirment des sources des Ghyata et des Branass au journal.
Les mêmes sources ajoutent que le président de la commune rurale d’Oulad Zbai, profitant des dernières pluies, a rejeté des tonnes de matière polluante, usant ainsi de son abus de pouvoir et croyant que la pluviométrie allait faire disparaître les traces de son crime écologique.
Lequel abus de pouvoir a fait que les responsables concernées n’ont pas bougé le petit doigt pour prendre les mesures nécessaires et urgentes. Ceci, disent les sources du quotidien, car le président aurait le bras long dans la province de Taza et se targue d’entretenir de solides relations avec un grand responsable des autorités.
L.A.