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Crise de la Samir: pourquoi ça bloque encore?

Depuis le 5 août 2015, date de la fermeture des portes de la SAMIR, la raffinerie de Mohammédia ne trouve pas racheteur. Et actuellement, la crise financière risque de perdurer encore. Le dossier est toujours entre les mains de Abderrafii Bouhamria, juge commissaire, et de Mohamed Elkrimi, syndic de la SAMIR.
Tous deux, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum, étudient encore les offres de plusieurs sociétés désireuses de racheter la raffinerie, dont la liquidation judiciaire avait été confirmée par la Cour d’appel de Casablanca, en juin 2015.
Cette impasse est essentiellement due à la condition sine qua non du dépôt de 1% du montant global du potentiel rachat de la SAMIR comme garantie. Sauf que ledit dépôt ne sera pas remboursé aux sociétés au cas où leurs dossiers essuieraient un refus!

De ce fait, le sort de la raffinerie reste en suspens, l’étude de cet épineux dossier ayant été retardé de quinze jours supplémentaires et ce, jusqu’au 11 décembre prochain. En attendant, ajoute le journal, plusieurs questions restent sans réponse quant à la probable résolution de cette crise financière de 44 milliards de dirhams d’endettement accumulés par la SAMIR. Crise dont la conséquence concerne le sort des mille employés de la raffinerie qui ne savent plus à quels saints pétroliers se vouer.
Dans ce cadre, le Front syndical de la SAMIR demande au gouvernement son intervention pour garantir la reprise de la production. L’Exécutif, selon le Front, étant la seule instance habilitée à éviter le retour des dysfonctionnements ayant conduit à la banqueroute de la raffinerie qui avait cessé ses activités il y a maintenant quelque deux ans et demi.
Larbi Alaoui


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