Première sanction après le drame d’Essaouira
A qui incombe la responsabilité du drame de Sidi Bouaalem, ayant eu pour conséquence la mort de quinze femmes?
Quoi qu’il en soit, les sanctions n’ont pas tardé après la bousculade meurtrière. Selon nos sources, un colonel de la gendarmerie royale vient d’être relevé de ses fonctions et a été remplacé par un autre colonel.
D’autres hauts responsables de la gendarmerie royale s’attendent à de prochains limogeages ou mutations disciplinaires. Ceci, suite à des accusations de citoyens pointant certains gendarmes d’avoir failli à leurs mission et d’avoir été coupables de non assistance à des personnes en danger hurlant de douleur et agonisant, lors de cette action de bienfaisance cauchemardesque.
Rappelons qu’une commission d’enquête de responsables du ministère de l’Intérieur et de hauts cadres de la gendarmerie royale a pour mission de limoger un certain nombre de représentants des autorités locales. Il a aussi été décidé d’entendre le gouverneur d’Essaouira sur le sujet, à la Cour d’appel de Marrakech.
À noter que les hautes directives du roi Mohammed VI ont été adressées au chef de gouvernement, Saâdeddine El Othmani, au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, ainsi qu’à toutes les parties concernées, afin de veiller scrupuleusement à ce que toutes actions futures de bienfaisance, au profit de populations démunies, soient sujettes a des règles strictes d’encadrement et d’organisation.
Par ailleurs, aucun décès n’est dû à la présence de fumée ou de gaz, lors de la bousculade survenue dimanche au souk hebdomadaire Sidi Boulaalam dans la province d’Essaouira, indiquent les autorités sanitaires de la Région Marrakech-Safi.
Larbi Alaoui (avec M.A.)