Maroc-Côte d’Ivoire: Tout ce qu’il faut savoir avant le match
Après les matchs face au Mali (6-0) et au Gabon (3-0), qui ont valu aux Lions de l’Atlas et à leur entraineur les éloges de la presse, du public et des observateurs, tous les espoirs sont permis pour ramener un point ou une victoire d’Abidjan.
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Les Lions de l’Atlas n’ont pas réussi à se qualifier pour un Mondial depuis 1998. C’est dire l’importance de ce match.
L’équipe nationale a signé un parcours sans défaite (2 victoires et 3 nuls) avec, en bonus, un filet resté vierge pendant les 5 journées des éliminatoires, grâce à une charnière centrale hermétique et un gardien de but constamment aux aguets. C’est là une motivation pour Benatia, Saiss et Munir El Kajoui afin de préserver cet avantage.
Comme c’est le cas dans ce genre de rencontres, il est évident que la pression sera plus ressentie du côté des coéquipiers de Gervinho, du fait que tout autre résultat qu’une victoire priverait les Eléphants d’une quatrième participation d’affilée à une phase finale de Coupe du monde, après leur qualification aux Mondiaux d’Allemagne (2006), d’Afrique du Sud (2010) et du Brésil (2014).
Hervé Renard est un fin connaisseur des arcanes de la sélection ivoirienne pour l’avoir entrainée entre 2014 et 2015 et avec qui le coach national a remporté la CAN de 2015. Autre avantage: les supporters marocains seront de la partie au stade Félix-Houphouët-Boigny. Ils devraient se compter en milliers, entre les 5.000 Marocains de Côte d’Ivoire, majoritairement établis à Abidjan, et leurs concitoyens qui feront le déplacement spécialement pour ce match décisif.
Pour ce match décisif, Renard a convoqué Achraf Bencharki, pièce maitresse de l’attaque du Wydad de Casablanca et auteur d’une ascension fulgurante ces derniers mois avec les rouge et blanc. Après son succès continental avec le WAC, l’ex sociétaire du Moghreb de Fès, à l’égard de qui tous rivalisent d’éloges, est aux anges et pourrait jouer un rôle décisif si l’on opte pour lui.
Il y a également lieu de citer Oualid El Hajjam, défenseur d’Amiens (France), qui honorerait sa première sélection chez les Lions de l’Atlas. Le club de Genoa a annoncé que Adel Taarabat serait de la partie. Espérons que le feu-follet porte bonheur aux Lions de l’Atlas.
Après quatre participations au Mondial (1970, 1986, 1994 et 1998), la tant espérée 5ème qualification du Onze national se jouera, encore une fois, au dernier match des éliminatoires. Le dernier scénario pareil remonte à 2006 face à la Tunisie.
Cette fois-ci, les Lions de l’Atlas semblent bien partis pour réaliser un rêve qu’on caresse depuis une belle lurette. Le Maroc retient son souffle.
Otmane Elmibrak