Raissouni s’oppose vigoureusement à un 3ème mandat de Benkirane
Mohamed Raissouni n’y va pas par quatre chemins! Il claironne haut et fort son « niet » à ce que l’ex-chef de gouvernement, et toujours actuel patron du parti de la Lampe, Abdelilah Benkirane, veuille briguer un troisième mandat à la tête du PJD.
Ce veto de l’ex-président du Mouvement de l’unicité et de la réforme (MUR) est motivé par plusieurs argumentaires, dont la « polémique stérile » entretenue par les membres du Parti de la justice et du développement et qu’il juge « bizarre, inappropriée et anormale ».
Et Mohamed Raissouni d’enfoncer le clou, d’après le site Alyaoum24.com, ajoutant que les luttes intestines au sein du PJD, ainsi que les accusations réciproques entre membres du parti et ses dirigeants, « n’augurent rien de bon ni de positif ».
C’est ainsi, qu’en marge du Congrès international autour de « la Sounna nabawiya », tenu vendredi dernier, à Casablanca, l’ancien président du MUR a déclaré au site précité que le PJD est en train d’entrer dans un cercle vicieux, à l’encontre de ses principes et valeurs. Situation, martèle Raissouni, n’ayant aucunement pour cause des ingérences étrangères ou une intervention malveillante de l’Etat, mais plutôt celles, selon ses dires , de « Satan et des desiderata de sape de certains ».
D’un autre côté, il donne son avis sur l’éventualité pour Benkirane de vouloir briguer un troisième mandat comme secrétaire général du PJD, arguant que le principe de limiter le nombre de mandats doit prévaloir. Et de renchérir en clamant que l’avenir des partis ne doit pas dépendre des personnes ou de untel ou untel dirigeant.
Commentant le limogeage par le roi Mohammed VI de certains ministres et de hauts commis de l’Etat, Raissouni pense que cela ne doit pas être l’exception qui confirme la règle et que cette décision devrait perdurer et toucher tous ceux qui ont failli à leurs devoirs et responsabilités.
Larbi Alaoui